
Transhumanisme, I.A., uberisation :
ce qu’il faut savoir
Est-ce qu’à sa création en 1997, le Mensuel des Maisons de Retraite aurait pu se douter que 20 ans après, il consacrerait un dossier au transhumanisme, à l’Intelligence artificielle et, au fond, à l’idée que l’homme pourrait... cesser de vieillir ? Pourtant, aujourd’hui, aucun citoyen - a fortiori s’il est responsable d’Ehpad - ne peut ignorer les évolutions qui, dans les prochaines années, vont assurément bouleverser la donne dans notre façon d’appréhender le vieillissement.
Cette évolution porte quatre lettres : NBIC. Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique (Big Data, Internet des objets) et Cognitivisme (Intelligence artificielle et robotique). Ces innovations aussi radicales qu’ultra rapides vont, selon Luc Ferry, « changer la médecine et l’économie davantage dans les 40 années à venir que dans les 4000 ans qui ont précédé ».
Car à ces avancées technologiques, il ne s’agit plus seulement pour la médecine de « réparer » mais bien « d’améliorer ». Depuis l’Antiquité, le médecin devait réparer le vivant. Demain, il est censé pouvoir « augmenter ». Non que cette évolution n’ait pas déjà commencé : la chirurgie esthétique comme le Viagra interviennent bien pour « améliorer » et non pas pour soigner. Mais dans le domaine qui nous occupe ici, celui du vieillissement, la frontière entre « thérapeutique » et « amélioration » est particulièrement floue. Lutter contre le vieillissement, c’est au fond lutter contre « l’usure du vivant », évolution qui est en route avec les traitements contre la DMLA ou les recherches sur la maladie d’Alzheimer.
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