
Psychologue en Ehpad : un copilote de choix
Facilitateur pour le résident, médiateur pour les familles, formateur pour les équipes : en 20 ans, le psychologue est devenu, de l’avis de tous, un acteur clé de l’Ehpad… pourtant toujours insuffisamment représenté au sein de ces établissements.
Prenez le vol d’un avion : quels que soient sa durée ou les turbulences rencontrées, il y a un décollage et un atterrissage. Quand on arrive en Ehpad, on est sur la phase d’atterrissage, et la mission du psychologue, ce n’est évidemment pas de faire redécoller la personne, mais de lui permettre de vivre son atterrissage dans la dignité et de rester autant que possible pilote de son avion, même s’il faut un co-pilote. Et le défi, c’est de ne pas essayer de piloter à la place de la personne pour la laisser prendre la trajectoire qu’elle souhaite, même si l’on pense savoir mieux qu’elle ce qui est bon pour elle.
C’est ainsi que Sarah Carliez, psychologue de l’Ehpad Grenelle à Paris (Association Chemin d’Espérance) décrit de façon imagée sa mission, qu’elle résume ainsi : « Mon rôle, c’est de défendre la dimension psychique de la personne et de ses proches au sein d’une équipe qui peut avoir tendance à médicaliser le regard et se limiter aux besoins primaires ». Une démarche qui demande de savoir prendre du recul, mais aussi d’avoir appris à connaitre la personne dès son arrivée.
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