
Orpéa : après la déflagration, le temps des comptes…
Missionnée par le gouvernement pour enquêter sur les pratiques du groupe Orpéa, l’IGAS et l’IGF ont rendu leur rapport le 5 avril, essayant notamment de distinguer les responsabilités du groupe, des failles propres au secteur des Ehpad.
A la suite de la publication de l’ouvrage Les Fossoyeurs et de ce que l’on appelle désormais, « le scandale Orpéa » le secteur des personnes âgées n’avait sans doute jamais connu une telle déflagration, déclenchant une série d’enquêtes, auditions et rapports d’information. Dans le cadre de la mission menée par l’Assemblée nationale et de la Commission d’enquête du Sénat, les médecins coordonnateurs ont été auditionnés, au même titre que bon nombre d’acteurs, pour raconter la réalité parfois difficile d’un secteur en manque chronique de personnels. Membre de MCOOR, Odile Renaud-Lévy a ainsi rappelé, pour ceux qui ne le saurait pas encore, que 30 % des Ehpad ne comptent aucun médecin coordonnateur alors qu’un temps de présence est censé être obligatoire et que le gouvernement au travers du dernier PLFSS de la mandature a prévu d’augmenter le temps de présence de la profession dans les établissements.
Pour lire l'intégralité de cet article,vous devez être abonné
au magazine Le Journal des Soins en EHPAD : | ||
Déjà abonné ? Connectez-vous | ||
|
Retour aux actualités