
L’audition : grande oubliée des politiques de l’autonomie
La perte d’audition n’arrive presque jamais en tête lorsqu’il s’agit d’évaluer les facteurs de perte d’autonomie de la personne âgée. Pourtant, ses impacts sont bien plus nombreux que l’on pourrait le penser.
Malgré toutes ses conséquences en matière d’autonomie, l’audition demeure le parent pauvre des politiques de prévention. Selon l’OMS, 6 % de la population mondiale souffre de troubles d’audition. Il s’agit du déficit sensoriel le plus fréquent lié à l’âge. D’après une étude, près de 50 % des résidents en Ehpad avaient des bouchons de cérumen provoquant une baisse de l’audition sans pour autant qu’ils aient été particulièrement examinés. « Lors de l’admission, sont généralement observés l’appétit du résident, son état cognitif ou encore sa motricité, mais rarement l’état de son audition », explique le docteur Catherine Takeda, praticienne au Gérontopôle de Toulouse et spécialiste du sujet. Pourtant, un simple examen otoscopique permet déjà de constater ou non un bouchon de cérumen dans les oreilles et d’améliorer assez facilement l’audition de la personne âgée.
Pour lire l'intégralité de cet article,vous devez être abonné
au magazine Le Journal des Soins en EHPAD : | ||
Déjà abonné ? Connectez-vous | ||
|
Retour aux actualités