
Famillles et personnes âgées : la question de la représentation est posée
Du CNRPA au CNaV, l’histoire de la représentation des seniors et de leur famille a toujours été une question épineuse, irrésolue. De nouvelles revendications montrent le virage sociologique des seniors d’aujourd’hui et démontrent la nécessité de trouver des réponses à ce défaut de représentativité. Le Mensuel vous raconte cette histoire et propose des réformes.
Nous sommes en mai 81 : François Mitterrand vient d’entrer à l’Elysée et nomme pour la première fois sous la Vème République un secrétaire d’Etat chargé des « retraités et personnes âgées ». Joseph Franceschi, alors maire d’Alfortville, va dès 1982 vouloir associer les retraités et les personnes âgées aux décisions les concernant : c’est la naissance du Comité National des Retraités et Personnes âgées (CNRPA). Un organisme consultatif dont le président était… le Ministre des personnes âgées qui ensuite désignait par décret un vice-président qui, lui, était un représentant des retraités.
L’expérience du CNRPA
Le CNRPA connut son heure de gloire entre 1995 et 2002 grâce au charisme de Maurice Bonnet, un grenoblois ancien responsable de l’UNA, dont la voix portait. Mais deux boulets étaient attachés aux pieds de ce CNRPA. D’abord, l’éparpillement des forces. En son sein siégeaient pas moins de 16 organisations nationales qu’elles soient à caractère syndical, associatif ou professionnel. On y trouvait des associations de retraités (UFR, UNRPA, FNAR, Aînés Ruraux…) comme les sections « retraités » des organisations syndicales (CFDT, FO, CGT…). Compliqué d’apparaître une force unie quand le paysage est composé d’une telle myriade d’organisations. Ensuite, le CNRPA n’était doté d’aucun moyens propres au-delà d’un bureau à la DGCS et d’un bout de secrétariat.
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