
Euthanasie légale, suicide médicalement assisté fiction ou réalité ?
Alors qu’une nouvelle proposition de loi donnant le droit à une fin de vie libre et choisie a été discutée le 8 avril à l’Assemblée nationale, Jean-Marie Gomas, gériatre, palliatologue et membre de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, revient sur les dangers de cette réforme et ses nombreuses conséquences pour les Ehpad et les médecins coordonnateurs…
Le Journal du Médecin Coordonnateur : Avant son décès, décidé par suicide médicalement assisté en Suisse, Paulette Guinchard a souhaité que cette possibilité soit accordée par le législateur en France. Comment expliquer cette prise de position ?
Jean-Marie Gomas : Paulette Guinchard a milité toute sa vie contre l’euthanasie et pour la vie, mais les circonstances de la fin de son existence lui ont fait finalement choisir de s’éteindre par suicide médicalement assisté, qui n’est pas l’euthanasie. Même s’il faut respecter ce choix intime, il ne serait pas raisonnable d’inscrire cette possibilité dans la loi. Le suicide est une liberté, il ne doit jamais devenir un droit. Le fait d’aider les gens à se suicider ne peut pas apparaître comme un progrès ! Dans le cas contraire ce sont toutes les valeurs de notre société qui seraient remises en cause.
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