
Alzheimer n’est pas une fatalité !
Directrice générale et directeur adjoint de la Fondation Médéric Alzheimer, Christine Tabuenca, et Alain Bérard reviennent sur les progrès dans la prise en charge de la maladie, mais également des nombreux défis qu’il reste à relever.
La révolution de l’âge constitue une mutation démographique et sociétale majeure dont nous sommes loin d’avoir encore pris toute la mesure. Et même si beaucoup d’entre nous vieilliront sans développer de troubles cognitifs, nous savons aussi que le nombre de personnes âgées atteintes de « troubles neuro-cognitifs », va augmenter de manière significative. Elles pourraient, selon Santé Publique France, être 1,75 million dans 10 ans à peine. Il n’existe à ce jour aucun traitement médical susceptible de guérir la maladie d’Alzheimer. Même avec l’autorisation récente en Europe du Lecanemab, médicament contre la maladie d’Alzheimer au stade précoce, il paraît peu probable qu’un traitement soit disponible en pratique clinique courante avant plusieurs années. Et même si un tel traitement devait voir le jour, compte tenu de la complexité de la maladie, rien ne permet d’affirmer qu’un traitement unique permettra de tous les prévenir ou de tous les guérir. Nous allons devoir vivre durablement avec la maladie d’Alzheimer et les troubles cognitifs.
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